29 septembre 2009
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20:46
Voici mon dernier challenge : La parisienne.
C'est une course de 6 km aux pieds de la Tour Eiffel. Elle a eu lieu le 13 septembre.
Cet été, ma société m'a proposée de m'y inscrire. C'est à ce moment que j'ai pris connaissance de cette course. Et tout de suite, le défi m'a semblé réaliste. 6 km, même en marchant, on met 1h.
Donc je me suis remise au sport. J'ai profité de 5 jours de vacances en août pour aller à la piscine, faire du roller, des jogging. J'ai souffert ! Ca faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas remuée autant. J'ai ensuite essayé de courir de temps en temps. Sans réel succès.
Et finalement, un de mes collègue m'a planifié des séances d'entrainement pour être capable de courir à 8km/h. Pendant 3 semaines, j'ai couru 5 jours par semaine, entre 20 et 40 minutes. Je me suis achetée un cardio-fréquencemètre et j'ai appris à gérer ma vitesse pour tenir la longueur.
Le jour de la course, je ne savais pas trop ce que j'allais faire. J'avais pas couru la distance une seule fois avant. J'étais suréxcitée à l'idée de courir dans les rues de Paris au milieu de 17 000 nanas, la musique à tous les coins de rues et les gens tout au long qui nous encourageaient.
Aprés les 2 premiers kilomètres, j'ai cru que je n'arriverais pas à finir. J'ai pris mon temps, quelque soit le temps que j'allais mettre, l'important était de finir. Mes pulsations étaient au max (173). Et finalement, j'ai vu la ligne d'arrivée. Je l'ai passée à 184 pulsations, j'ai cru que j'allais tomber dans les pommes. J'étais épuisée, je n'en revenais pas que c'était déjà fini. C'était bizarre, un sentiment de soulagement mais un regret de ne pas avoir donné tout durant toute la distance. Et puis comme d'habitude, une envie d'aller aux toilettes, je crois que c'est ça qui a gaché mon arrivée.
Mais bon, c'est pas grave, parce que maintenant, c'est officiel, je suis suffisamment en forme pour courir 6 km et 300 mètres en 50 minutes sans m'arrêter !!!
Il faudrait maintenant que je continue à courir de temps en temps, et ça, je n'y arrive pas. Pourtant quand je m'entrainais, j'avais de trés bonnes sensations, un vrai plaisir à courir. Mais sans objectif, c'est difficile de faire les choses.
Enfin voilà, je voulais partager ma réussite avec vous.
Il y a 4 ans jour pour jour, j'étais à l'hopital ne sachant pas ce qu'était une chimio.
Il y a 3 ans, j'étais à la Réunion, pour me remettre de 23 séances de chimio.
Il y a 2 ans, je reprenais tout doucement le travail à temps partiel.
Il y a un an, je travaillais à temps plein.
Et cette année, je cours 6km aux pieds de la Tour Eiffel en 50 minutes!!!!!
J'espère réllement pouvoir vous redonner du courage et pleins d'espoirs.
PS : Et pour vous faire rêver, en novembre je vais au Kenya !
C'est une course de 6 km aux pieds de la Tour Eiffel. Elle a eu lieu le 13 septembre.
Cet été, ma société m'a proposée de m'y inscrire. C'est à ce moment que j'ai pris connaissance de cette course. Et tout de suite, le défi m'a semblé réaliste. 6 km, même en marchant, on met 1h.
Donc je me suis remise au sport. J'ai profité de 5 jours de vacances en août pour aller à la piscine, faire du roller, des jogging. J'ai souffert ! Ca faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas remuée autant. J'ai ensuite essayé de courir de temps en temps. Sans réel succès.
Et finalement, un de mes collègue m'a planifié des séances d'entrainement pour être capable de courir à 8km/h. Pendant 3 semaines, j'ai couru 5 jours par semaine, entre 20 et 40 minutes. Je me suis achetée un cardio-fréquencemètre et j'ai appris à gérer ma vitesse pour tenir la longueur.
Le jour de la course, je ne savais pas trop ce que j'allais faire. J'avais pas couru la distance une seule fois avant. J'étais suréxcitée à l'idée de courir dans les rues de Paris au milieu de 17 000 nanas, la musique à tous les coins de rues et les gens tout au long qui nous encourageaient.
Aprés les 2 premiers kilomètres, j'ai cru que je n'arriverais pas à finir. J'ai pris mon temps, quelque soit le temps que j'allais mettre, l'important était de finir. Mes pulsations étaient au max (173). Et finalement, j'ai vu la ligne d'arrivée. Je l'ai passée à 184 pulsations, j'ai cru que j'allais tomber dans les pommes. J'étais épuisée, je n'en revenais pas que c'était déjà fini. C'était bizarre, un sentiment de soulagement mais un regret de ne pas avoir donné tout durant toute la distance. Et puis comme d'habitude, une envie d'aller aux toilettes, je crois que c'est ça qui a gaché mon arrivée.
Mais bon, c'est pas grave, parce que maintenant, c'est officiel, je suis suffisamment en forme pour courir 6 km et 300 mètres en 50 minutes sans m'arrêter !!!
Il faudrait maintenant que je continue à courir de temps en temps, et ça, je n'y arrive pas. Pourtant quand je m'entrainais, j'avais de trés bonnes sensations, un vrai plaisir à courir. Mais sans objectif, c'est difficile de faire les choses.
Enfin voilà, je voulais partager ma réussite avec vous.
Il y a 4 ans jour pour jour, j'étais à l'hopital ne sachant pas ce qu'était une chimio.
Il y a 3 ans, j'étais à la Réunion, pour me remettre de 23 séances de chimio.
Il y a 2 ans, je reprenais tout doucement le travail à temps partiel.
Il y a un an, je travaillais à temps plein.
Et cette année, je cours 6km aux pieds de la Tour Eiffel en 50 minutes!!!!!
J'espère réllement pouvoir vous redonner du courage et pleins d'espoirs.
PS : Et pour vous faire rêver, en novembre je vais au Kenya !